Il y a du changement concernant la hausse des droits de mutation (appelés «frais de notaire»). Sans doute conscient que cette mesure à un milliard d’euros, risque de plomber le début de reprise d’un marché immobilier encore fragile, Michel Barnier va faire une concession sur ce dossier qui a beaucoup fait jaser le monde immobilier mais aussi politique.
Introduction
La récente annonce de l'augmentation des droits de mutation, communément appelés « frais de notaire », a suscité de vives réactions dans le secteur immobilier et au-delà. Michel Barnier, conscient des répercussions potentielles de cette mesure d'un milliard d'euros sur un marché immobilier encore fragile, a décidé de faire une concession.
Contexte et Mesure Annoncée
La semaine dernière, le Premier ministre a annoncé que le plafond des frais de notaire augmenterait de 0,5 point pendant trois ans, ce qui représenterait une hausse de 1250 euros pour l'achat d'un logement de 250.000 euros. Cependant, les primo-accédants ne seront pas concernés par cette augmentation, grâce à un abattement que pourront décider les départements, selon des sources de Matignon.
Exemptions et Réactions
Les acheteurs de logements neufs, qu'ils soient primo ou secundo-accédants, seront également exemptés de cette hausse, a confirmé l'entourage de Michel Barnier. Cette exemption est une bouffée d'air pour ces acheteurs, bien que les frais de notaire pour les logements neufs soient déjà moins élevés que pour les logements anciens, représentant entre 2 et 3% du prix de vente. Par exemple, pour un bien de 250.000 euros, les frais de notaire s'élèveraient à 6250 euros pour un logement neuf contre 18.750 euros pour un logement ancien.
Impact sur le Marché Immobilier
Cette mesure intervient dans un contexte de crise sévère pour le secteur immobilier, qui a dû concéder des remises ou se concentrer sur les logements anciens. Une hausse de 1250 euros pour un achat de 250.000 euros peut sembler minime, mais pour de nombreux ménages, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Cette augmentation des frais de notaire, qui se situent entre 7% et 8% du prix de vente, s'ajoute à l'envolée de la taxe foncière et à la menace d'un retour d'une taxe d'habitation déguisée.
Réactions des Professionnels
Pierre Tarrade, président de la Chambre des notaires de Paris, a confié au Figaro que les acheteurs ont l'impression de perdre en pouvoir d'achat. Maël Barnier, porte-parole du courtier Meilleurtaux, souligne que cette augmentation est une mauvaise nouvelle pour les jeunes acheteurs, car ces frais sont rarement financés par les banques. Avec un apport souvent faible chez les jeunes, cette mesure rendra leur premier achat encore plus difficile.
Conclusion
Reste à voir si cette mesure sera validée par le Conseil constitutionnel, au nom de l'égalité fiscale pour tous les contribuables. En attendant, cette réforme continue de faire débat et de susciter des inquiétudes parmi les acheteurs potentiels et les professionnels de l'immobilier.
© Copyright. Tous droits réservés.
Mentions légales | Politique de confidentialité | A propos de toutim | Contact | Nos partenaires
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.